Caps. de vie: (LE FUNAMBULE)

Nous avons déjà regardé par la fenêtre et vu les feuilles bouger et avons conclu qu’il ventait ► c’est une foi objective, c’est-à-dire, savoir sans avoir expérimenté. Mais sortir et sentir la force du vent, ► c'est la foi subjective, autrement dit, expérimenter, bénéficier personnellement de ce qui est connu.

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Il y a plus de 100 ans, un funambule français, Charles Blondin, vint en Amérique pour faire connaître ses talents. En 1859, un câble d’acier fut tendu au-dessus de la gorge du Niagara,
juste en bas des chutes. Le câble s’étendait sur 1100 pieds, soit quelque 340 mètres. Ne tenant que sa longue perche d’équilibriste, Blondin a fait un aller-retour devant une foule émerveillée. Il a ensuite accompli des exploits spectaculaires: entre autres, portant un petit poêle sur son dos, se rendant au milieu du câble, il a fait cuire des œufs et a fait descendre le plat sur le pont du bateau qui se maintenait sous lui dans la rivière.  Ensuite, ce fut le truc de la brouette aller-retour! Une fois la foule calmée, il a demandé si on croyait qu’il pourrait traverser un passager dans sa brouette. Tous ont répondu «Bien sûr» - c’était de la foi objective! Il a ensuite demandé à un spectateur enthousiaste de la première rangée: «Monsieur, voudriez-vous s'il vous plaît monter dans la brouette?». Voilà un test de foi subjective! L’homme s’est empressé de répondre: «Non monsieur, pas moi!».

Le funambule de notre histoire, eu finalement un candidat qui monta avec lui dans la brouette et ensemble, ils traversèrent le précipice, cette personne était sa mère. Elle avait toute confiance en son fils, au point de placer entre ses mains sa propre vie !

 Une autre fois, ce fut son imprésario qu'il prit sur son dos pour traverser le gouffre. Ce dernier investissait tout son argent en lui, car il lui faisait confiance, il n'eut aucune hésitation à faire de même avec sa vie.

Des millions de personnes croient que Dieu existe objectivement. Mais la plupart ne veulent pas vraiment le connaître personnellement. C’est la même chose pour Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Bon nombre croient qu’Il a vécu, qu’Il est mort et ressuscité, mais n’en viennent jamais à la foi subjective, croyant qu’il est mort pour eux. Sans cette foi toute simple, il n’y a pas de salut. Nous nous attendons à ce qu’une telle foi grandisse et s’affermisse par la lecture de la Parole de Dieu.
La foi du cœur – Dans la Bible, croire implique avoir confiance en quelqu’un, s’appuyer sur Lui, se reposer en Lui. Pour Blondin, ces aspects devront être présents pour qu’un homme ose monter dans sa brouette. Celui-ci devrait alors mettre de côté ses propres capacités, sa compétence, son orgueil et s’en remettre totalement à la compétence du funambule, avouant
son incapacité à traverser par lui-même. Pour nous, l’invitation de Dieu est simplement de passer de la foi objective à la foi subjective en son Fils. Il en est ainsi avec le Seigneur Jésus.
Chacun de nous, afin que notre fardeau de péché soit enlevé à jamais, devons mettre de côté nos mérites et faire confiance entièrement au Seigneur Jésus, reconnaissant Son pouvoir de pardonner les péchés et le recevant comme Seigneur de notre vie. Nous nous confions ainsi à la valeur du sang qu’Il a versé sur la croix du Calvaire comme base de tout ce qu’il nous offre. «Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon» Hébreux 9:22. Jésus est vraiment le Seul qui puisse nous amener en sécurité à la rive céleste (voir Actes 4:12). «Le sang de Jésus-Christ, son Fils, nous purifie de tout péché» 1 Jean 1:7. «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos» Matthieu 11:28. «Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, Et ne t’appuie pas sur ta sagesse» Proverbes 3:5. «Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a
ressuscité des morts, tu seras sauvé» Romains 10:9.