TÉMOIGNAGE DE (JOSEPH TREMBLAY), PRÊTRE

Prêtre, mais inconnu de Dieu!

Par Joseph Tremblay

Je suis né au Québec, Canada, en 1924. Mes parents m'ont inculqué depuis ma tendre enfance un grand respect pour Dieu ainsi qu'un intense désir de Le servir du mieux que je pourrais. Et je voulais tout Lui consacrer afin de lui plaire le plus possible.

Après plusieurs années d'étude, je fus ordonné prêtre près de Rome en Italie. Un an plus tard, j'étais envoyé comme missionnaire en Bolivie et au Chili, où je travaillai pendant plus de 13 ans. J'aimais beaucoup ce genre de vie; j'essayais de faire face à mes responsabilités le mieux que je pouvais, jouissant de l'amitié de tous mes compagnons de travail. Même s'ils regardaient avec une certaine ironie mes goûts prononcés pour l'étude de la Bible, cependant leurs invitations à partager avec eux mes découvertes me prouvaient leur approbation. Certains m'appelaient même: « Joe la Bible »! Mais je savais que, malgré l'ironie cachée derrière cette appellation, ils m'enviaient. Mes paroissiens eux-mêmes appréciaient ce ministère de la Parole de Dieu; ils organisèrent un club de l'étude de la Bible à domicile; ce qui m'obligea à étudier sérieusement la Bible, tant pour me préparer à ces réunions improvisées que pour charpenter mes sermons dominicaux.

 

DIEU COMMENCE À DÉRANGER MES IDÉES

L'étude de la Bible qui, jusque là, était un « hobby » pour moi, devint bien vite une obligation professionnelle. Je me rendis compte que les vérités qu'elles contenaient étaient beaucoup plus claires que je pensais; et, d'un autre côté, je découvris que beaucoup de dogmes que j'avais étudiés en étaient absents! Ces études de la Bible que je faisais me démontrèrent que je ne connaissais pas la Bible! Alors, je commençai à parler à mes supérieurs d'aller étudier la Bible quand ce serait mon tour de prendre des vacances.

 Entre-temps, les jésuites à Antofagasta m'invitèrent à enseigner la Bible à l'École Normale de l'Université qu'ils dirigeaient. Je ne sais comment ils apprirent mon intérêt pour la Bible! Malgré mon manque de préparation, j'acceptai l'invitation, sachant que cette nouvelle responsabilité allait me forcer à étudier sérieusement la Parole de Dieu.

 

THÉOLOGIE BOULEVERSÉE

Que d'heures, de nuits et de jours furent consacrés à la préparation de mes cours, de mes réunions, de mes sermons! Pour m'aider à garder un bon moral durant mes heures de lectures et mes études, je m'étais habitué à écouter de la musique. On m'avait donné un petit transistor, par l'intermédiaire duquel je pouvais écouter les plus beaux concerts sans avoir à tourner mes disques. C'est ainsi qu'un jour je me rendis compte que c'étaient de beaux cantiques religieux qui me parvenaient. J'entendais le mot « Jésus » à travers de temps en temps, pendant que je lisais la Bible ou des commentaires. L'ambiance était vraiment propice. Mais ces cantiques durèrent peu. Ils furent remplacés par une sorte de lecture de la Bible. Et le dernier verset qui a été lu a attiré fortement mon attention: « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5.21). C'est sur ce verset que le sermon qui suivit fut basé. Tout d'abord je fus tenté de changer le poste du radio, car il me dérangeait beaucoup d'entendre parler pendant que j'étudiais. Et, en plus, je me disais: « Qu'est-ce que ce ministre peut bien avoir de bon à m'enseigner? Moi! Avec tous mes grades, je peux lui en montrer! » Mais, après une courte hésitation, j'optai pour écouter ce qu'il avait à dire. Et vraiment, j'appris des choses merveilleuses sur la personne de Jésus-Christ! J'étais même rempli de confusion, sachant que je n'aurais sans doute pas pu en faire autant. Il me semblait que c'était Jésus qui me parlait, qui était là devant moi. Et combien peu je le connaissais ce Jésus, qui pourtant faisait le sujet de mes pensées, de mes études! Je le sentais loin de moi... C'était la première fois que ce sentiment venait à mon esprit, concernant Jésus. Il me parut comme un étranger à ma vie. Il me semblait que tout mon être n'était qu'un vide, autour duquel j'avais monté tout un échafaudage de principes et de dogmes théologiques, bien beaux, bien charpentés, bien illustrés... mais qui ne touchaient pas mon âme, qui n'avaient pas changé mon être. Je sentis un vide immense en moi! Et, en dépit du fait que je continuais à étudier et à me gorger de lectures, de prières et de méditations, ce vide allait grandissant chaque jour davantage.

Je continuai à écouter à ce même poste tous les programmes que je pouvais. Et j'appris que cela venait de Quito, Équateur. C'était HCJB. J'appris aussi que, ce poste était exclusivement consacré à prêcher l'Évangile dans le monde entier.

 

SALUT GRATUIT!

Ce qui me frappa le plus dans tout ce que j'entendis, ce fut l'insistance avec laquelle l'on parlait du salut par grâce, que tout le crédit du salut de l'homme était donné, non à l'homme sauvé, mais au Seigneur Jésus, l'unique Sauveur; Que l'homme ne pouvait se glorifier de rien, que ses œuvres n'étaient qu'un vêtement souillé, que la vie éternelle ne pouvait être reçue dans un cœur que comme un don gratuit, que ce n'était pas une récompense en échange de mérites acquis, mais un don non-mérité, donné par Dieu à quiconque se repent de ses péchés et reçoit dans sa vie Jésus comme son Sauveur personnel.
Tout cela était du nouveau pour moi! Tout cela était contraire à ce que ma théologie m'avait enseigné: que le ciel et la vie éternelle ne pouvaient se gagner qu'à coups de mérites, de fidélités, de charités et de sacrifices... ce que j'avais d'ailleurs essayé de faire durant tant d'années! Et, comme résultat de mes efforts? Je me disais: « Je ne suis pas plus avancé qu'avant! Si je commets un péché mortel, je vais en enfer si je meurs dans cet état! » Ma théologie m'a enseigné le salut par les œuvres et les sacrifices. Je découvre dans la Bible un salut gratuit. Ma théologie ne me donne pas l'assurance du salut; la Bible m'offre cette assurance! Je me vois confus. Peut-être devrais-je arrêter d'écouter ces émissions évangéliques! Cette lutte en moi était en train de prendre d'alarmantes proportions. Je souffrais dans mon corps et dans mon cœur: maux de tête, insomnies, crainte de l'enfer... Je n'avais plus envie de dire la messe, ni d'entendre des confessions.

Mais Dieu continuait à me parler dans la solitude de mon cœur angoissé! Tant de questions surgissaient à mon esprit! Tant d'inquiétudes bouillonnaient dans mon cœur! La Parole de Dieu vint à mon secours, répandant un baume rafraîchissant sur les chaleurs que je ressentais. « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3.16). - « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Rom. 3.23-24). - « Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus- Christ notre Seigneur » (Rom. 6.23). Et beaucoup d'autres textes me vinrent à l'esprit, textes que je connaissais maintenant grâce au fait de les avoir écoutés souvent sur les ondes de HCJB.

 

SERMON QUI BRISE LE CŒUR

La lumière se fit dans mon cœur au moment où moi je ne m'en attendais le moins. C'était mon tour de prêcher dans la paroisse. Cette fois-ci, j'avais choisi comme thème de ma prédication: « L'HYPOCRISIE RELIGIEUSE » en me prévalant du passage suivant des Écritures: « Ceux qui me disent: Seigneur! Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité » (Matthieu 7.21-23).
Je connaissais mes paroissiens. Je voulais attirer leur attention sur la vaine gloire que manifestaient certaines personnes devant tout ce qu'elles faisaient de bon, oubliant que bien souvent ces bonnes œuvres ne font que camoufler un cœur pourri. Et, à mesure que je parlais, je sentais que la Parole de Dieu me revenait à moi. C'est ainsi que, pendant que je faisais mon sermon, quelqu'un me parlait dans mon cœur et me faisait un sermon exactement adapté à mes besoins personnels. Je pensais que, parce que j'étais un religieux et un prêtre, j'étais meilleur que tous ceux qui m'écoutaient. Et pourtant, à moi aussi, cette parole résonnerait un jour à mes oreilles: « Je ne t'ai jamais connu, retire-toi de moi! » Et j'entendais mes propres arguments devant cette menace et cette condamnation: « Comment est-ce possible, mon Dieu, que tu ne me connaîtras pas? Ne suis-je pas ton prêtre? Ne suis-je pas religieux? Regarde tous les sacrifices que j'ai faits jusqu'à date: études pendant des années; séparation de mes parents, de mon pays; vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance te consacrant toutes mes richesses, tout mon corps et même ma volonté, afin de mieux te servir? Et tu vas me dire que tu ne m'as jamais connu? Considère de plus toutes les souffrances que j'ai endurées durant ma vie de missionnaire! je n'ai pas toujours mangé à ma faim; j'ai pleuré avec ceux qui pleuraient; j'ai baptisé des centaines de bébés... entendu des milliers de confessions, consolé beaucoup d'âmes éplorées et découragées; j'ai souffert le froid, la solitude, le mépris, l'ingratitude et les menaces... Je suis même prêt à donner ma vie pour toi... » Malgré tous ces arguments que j'apportais devant Dieu, cette même condamnation continuait à tinter à mes oreilles: « JE NE T'AI JAMAIS CONNU! »

Je me trouvai à bout d'arguments et de force; je sentais que j'allais éclater en sanglots, là, devant mes paroissiens. Et... Je pleurai; mes larmes m'empêchèrent de continuer mon sermon. J'étais tout simplement découragé devant cette terrible frustration d'une vie manquée, en face de mes péchés et de la condamnation de Dieu... tout cela fut trop fort. Le célébrant continua de dire sa messe; et moi, je sortis cherchant refuge dans mon bureau. Et là, la tête penchée sur la table, j'attendis que le calme me revienne. Où me réfugier maintenant? Peut-être ma théologie me sauvera-t-elle si je reviens à elle et en suis fidèlement tous les dogmes et tous les préceptes? Mais cette même théologie à laquelle je voulais m'accrocher de nouveau, commençait déjà à souffrir la débandade, les changements, la destruction! Je me tournai vers mes amis. Ils étaient dans la même situation que moi: incertains! Me confier en moi-même? Je n'y comptais plus. À me voir, je n'étais plus qu'une loque vivante; je n'en pouvais plus, étant totalement épuisé, déprimé, découragé!

JÉSUS, À LA PORTE DU CŒUR

C'est ce moment-là que Dieu choisit pour me présenter Sa grâce. Quand l'homme est rendu au bout de lui-même, ça donne à Dieu l'occasion de se manifester à lui. « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2.8-9).

C'est par cette première parole que Dieu me présenta son salut. Et c'est par elle que j'ai compris mon erreur et le pourquoi du rejet de Dieu. Avec raison, Il ne me connaissait pas! Je voulais me sauver par mes œuvres! Dieu voulait, Lui, me sauver par grâce! Quelqu’un d'autre s'était déjà occupé de mes péchés et du châtiment qui y était attaché: Le Seigneur Jésus-Christ! Il est mort sur la croix pour cela. C'est pour les péchés de quelqu'un d'autre qu'Il est mort, car Lui, Il n'a jamais péché! C'est pour les péchés de qui, alors? Ne serait-ce pas pour les miens? - Oui, c'était pour les miens. Je me souvins des paroles du Seigneur: « Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11.28). Je compris que je devais aller à Jésus, si je voulais avoir l'assurance de mon salut et le repos de mon âme! Cette parole du Seigneur qui m'était venue à la mémoire me semblait si claire que c'était comme si le Seigneur était là à mes côtés, en chair et en os! J'eus alors l'intention de lui demander: « Mais où es-tu Seigneur? » - Avant même que ce cri d'impatience s'élève de mes lèvres, une autre parole du Seigneur me revint à l'esprit: « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3.20).

Maintenant, je savais où était le Seigneur Jésus. Il était moins loin que je ne le croyais. Et je m'empressai de L'inviter à entrer dans mon cœur, dans ma vie, et cela sans prendre le temps d'aller demander la permission à un autre homme. Je Lui dis: « Entre! Seigneur Jésus, entre dans mon cœur! Sois-en le Chef, le Maître, ô Sauveur bien-aimé! » - À partir de ce moment-là, je savais que j'étais libéré de ce châtiment qui m'avait menacé durant si longtemps. J'étais sauvé, pardonné; j'avais la vie éternelle. Dieu commença son œuvre en moi.

Que se passa-t-il dans la suite? Je continuai mon ministère sacerdotal du mieux que je pouvais. Mais, peu à peu, je sentais que j'étais comme un étranger dans cet état. Je sentis que cette grâce qui m'avait sauvé, qui avait fait de moi un enfant de Dieu, allait entrer en conflit avec les œuvres de l'état dans lequel j'essayais de vivre. J'étais heureux parce que j'avais l'assurance de mon salut; mais j'étouffais dans un cadre qui essayait de me pousser à faire des œuvres pour mériter mon salut. Le salut, je l'avais! Donc, toutes ces œuvres ont été mises de côté les unes après les autres. Tout ce qui m'intéressait, c'est ce que Jésus avait fait et ce qu'il était - de sorte que je délaissai les thèmes préparés d'avance par l'organisation liturgique du diocèse, pour consacrer tous mes efforts sur la Personne et l’œuvre de mon Sauveur bien-aimé, le présentant comme tel aux paroissiens abasourdis, ahuris, mais bien souvent aussi édifiés.

C'est alors que je demandai à mes supérieurs d'accepter ma démission des fonctions que j'exerçais; Sans trop savoir pourquoi, je ne pouvais plus prêcher les choses religieuses qui contredisaient la bonne Parole de Dieu. Et mes supérieurs acceptèrent ma démission, sans trop comprendre pourquoi je voulais partir. Ils m'avaient en effet choyé de bien des manières; rien ne me manquait, selon eux. C'est vrai, rien ne manquait en ce qui concernait le vêtement, le manger, le logement, la santé... Mais maintenant que j'avais l'assurance de mon salut, le Seigneur Jésus était devenu mon Maître. Et le Seigneur ne fait jamais les choses à moitié.

Je revins au Québec en 1965 pour une longue période de repos. Bien vite, j'ai reçu la visite d'autres chrétiens évangéliques. Comment ont-ils appris mon intérêt pour la Parole de Dieu? Mon nom leur avait été donné par le personnel du poste de Radio HCJB avec qui j'avais été en correspondance dans le passé. Mais, même si je trouvais leurs conversations très édifiantes, je ne me suis pas donné à eux totalement. Je ne voulais pas tomber dans un autre système théologique, ayant été étouffé durant des années par le système dans lequel j'étais né, j'avais grandi et vécu durant presque 40 ans.

Je priais pourtant le Seigneur de me faire trouver des frères, des sœurs, avec lesquels je pourrais me réunir, afin de ne plus me sentir si seul... Je connaissais l'expérience des premiers Chrétiens, selon le rapport que nous en avons dans le Livre des Actes des Apôtres, où il est écrit: « Ils persévéraient dans l'enseignement des Apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » (Actes 2.42). Et je me suis demandé: « Est-ce que les chrétiens se réunissent encore aujourd'hui pour se souvenir du Seigneur, en attendant son retour? » Dieu, qui a pourvu pour le salut de mon âme, pourvoira aussi pour me faire découvrir la présence de Ses enfants.

Mes supérieurs de Montréal m'appelèrent un jour pour m'offrir de remplacer un professeur de théologie au Collège Secondaire de Rouyn, en Abitibi. J'acceptai, puisque ce n'était que pour quelques mois. L'enseignement que je devais donner portait sur « L'Église ». On me fourni tous les livres nécessaires pour préparer mes cours. Je commençai mes préparatifs en ne me servant que de ma Bible, bien entendu! J'avoue que j'avais moi-même de la misère à comprendre ce que j'enseignais: ça contrastait avec ce que j'avais appris au Grand Séminaire concernant cette Église hiérarchique de laquelle je faisais encore partie. Un jour, j'appris par le journal local qu'une émission télévisée allait être présentée ayant pour sujet: « L'Église ». Je l'enregistrai, afin de montrer aux élèves que ce que j'enseignais était enseigné par d'autres que moi. Les explications données par cet Évangéliste étaient si claires, et ressemblaient tellement à ce que j'essayais d'expliquer dans mes cours, que j'eus l'idée de contacter cet évangéliste, lui envoyant un mot de remerciements et l'invitant à venir me rencontrer. Il vint me voir. Je reconnus en lui quelqu'un qui connaissait le Seigneur Jésus aussi comme son Sauveur personnel. Après plusieurs visites qu'il fit à mon couvent, il m'invita un jour chez lui pour y passer quelques heures pendant la journée de dimanche. C'est à cette occasion-là que j'assistai pour la première fois au « REPAS DU SEIGNEUR ». Et en assistant à cette réunion pour la première fois, je reconnus là encore ce qui était écrit dans la Première Épître de Paul aux Corinthiens qui dit: « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'Il vienne » (11.26).  Dieu avait répondu à mes prières: Il m'a conduit à des frères et sœurs dans le Seigneur qui se réunissent au Nom du Seigneur pour se souvenir de Lui jusqu'à ce qu'Il vienne!

Peu de temps après, j'écrivais à mes Supérieurs à Montréal, leur annonçant la nouvelle que j'avais trouvé ma « famille », et leur demandant de bien vouloir m'obtenir la dispense de mes vœux, de ne plus me considérer comme membre de leur église, que ma vie, dorénavant, le Seigneur allait s'en charger! Et c'est ainsi que le Seigneur m'a libéré, non seulement de mes péchés et de la condamnation qui y était attachée, mais aussi de tout système d'homme qui écrase et étouffe.

Depuis que je suis né de nouveau par la grâce de Dieu, nous passons, mon épouse et moi, tout notre temps à présenter Christ au monde comme étant le Seul Sauveur qui sauve parfaitement "quiconque s'approche de Dieu par Lui" (Hébreux 7.25). Dieu m'a même permis d'employer les mêmes moyens de communication par lesquels je suis venu en contact avec Sa Parole: la radio et la télévision.

                                         FIN

 

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